Sachez, avant toute chose, qu’un produit naturel ou un produit diététique n’est pas forcément biologique. Mais qu’est-ce donc que la définition d’un produit bio ? C’est un produit respectant une réglementation précise et stricte. Le mot « biologique » fait notamment référence à la manière dont sont plantés les produits agroalimentaires.
D’où provient le produit bio ?
Le produit bio est fait à partir de l’agriculture biologique. Sa préparation ne sollicite pas l’usage de produits simulés de synthèse, d’intrants (insecticides, produits apportées aux cultures et terres comme les fumiers) et d’OGM. Sa production s’effectue tout en respectant la nature. Le produit bio est fabriqué dans une fraction recluse. Il peut toutefois être issu également de l’élevage. Les animaux affectés à la vente sont, dans ce cas, alimentés avec des produits de l’agriculture bio. Et le nombre de thérapie à des antibiotiques et médicaments est réduit chez ces animaux. Un produit bio est composé à 70 % d’apports bruts. Mais la définition d’un produit bio ne se limite pas à ces quelques informations.
Autres particularités d’un produit « bio »
Dans le cadre toujours de la définition d’un produit bio, en général, on peut déterminer l’agriculture bio comme un type de production trouvant sa nature dans le recours à des pratiques d’élevage et de culture concentrées sur la considération des équilibres naturels. Un produit issu de l’agriculture biologique est soit une denrée alimentaire, soit un produit agricole. Le type de production déloge l’utilisation d’OGM, de produits chimiques de synthèse, et réduit l’utilisation d’intrants, comme il est d’ailleurs déjà dit plus haut. Les pratiques des cultures privilégient ainsi le sarclage thermogène ou machinal (binage, herse étrille…), la récupération des substances organiques brutes, ainsi que la rotation culturales.
Et concrètement ?
Pour répondre à la question : quelle est la définition d'un produit bio ? Voici ce qu’il faut surtout retenir. La production d’aliments biologiques privilégie le désherbage thermique et mécanique au recours à l’usage d’herbicides chimiques et de pesticides. Elle dénigre l’utilisation de boues d'épuration et de fertilisants et favorise le renforcement du sol de par des moyens d'agriculture éprouvés tels que l'épandage de substances organiques compostées, l’utilisation d’engrais naturels et la rotation des cultures. La production d’aliments biologiques bannit l’utilisation de semences issues d'OGM. Pour l’élevage, la production d’aliments biologiques n’utilise ni d’hormones de croissance, ni d’antibiotiques. Elle favorise, par contre, le recours aux traitements alternatifs comme l'homéopathie traitant les animaux. Pour l’alimentation des animaux, ce sera des aliments cultivés qui respectent les normes biologiques (comme les fourrages), sans OGM. Les farines animales dans l’alimentation des animaux sont à tout prix à éviter.